Salut à tous ! Comme prévu, cette semaine je vais terminer ma réponse chrétienne au communisme, en expliquant ce qu'est le christianisme révolutionnaire !
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Le communisme se base sur les postulats suivants : il n'y a pas de Dieu, il n'y a rien après la mort, et il n'y a aucun autre monde en-dehors de celui-ci, et il n'y a pas de nature humaine. Il divise l'ensemble de la société en deux classes, celle des capitalistes et celle des prolétaires, et il fait ensuite les constatations suivantes : la société capitaliste telle qu'elle existe aujourd'hui pousse à une lutte des classes, le prolétariat étant exploité par la classe dominante. Se voulant avant tout une philosophie de l'histoire, le marxisme met en lumière la lutte des classes dans différentes époques : les esclaves et les hommes libres dans l'Antiquité gréco-romaine, les serfs et les nobles au Moyen-Âge, et enfin les prolétaires et les capitalistes depuis la Révolution industrielle. Mais aujourd'hui, pense Marx, la société a atteint un stade où cette lutte des classes n'est plus nécessaire : il est possible de concevoir une société égalitaire, dans laquelle tous les moyens de production seraient centralisés entre les mains de l'Etat, pouvoir central fort, qui distribuerait les gains à chacun selon ses besoins, pour une société dans laquelle il n'y aura plus ni riches ni pauvres, mais une égalité des classes. Pour cela, il faut selon Marx passer par une Révolution, un moment où tout le prolétariat, professions confondues, prendra conscience qu'il est exploité et s'unira pour arracher par la force le pouvoir aux capitalistes. Ensuite, les prolétaires instaureront la société communiste, l'égalité totale entre tous les hommes. Le marxisme se base déjà sur les idées du philosophe Jean-Jacques Rousseau, en les poussant encore plus loin : l'homme n'est pas mauvais en lui-même, il n'y a même pas de nature humaine, mais c'est la société, c'est son environnement, qui fait de l'homme un loup pour l'homme. De ce fait, il faut changer la forme de la société, parce que c'est en changeant la société qu'on pourra changer l'homme.
L'Evangile de Jésus-Christ propose une solution radicalement différente, mais encore plus révolutionnaire, au problème des injustices de ce monde. Dieu a créé l'homme... Rien que cette idée change toute la nature du problème de l'homme : si j'ai été créé par Dieu, cela signifie que j'ai été voulu, alors il y a une raison pour laquelle j'existe, pour laquelle je suis ici, et alors ma vie a un but précis. Mais alors se pose la question essentielle : si effectivement l'Univers entier, avec toutes ses lois scientifiques fascinantes et incompréhensibles, la nature si belle, et l'homme, et toi personnellement, si tout ça est l'oeuvre d'un Créateur, d'un Dieu d'amour, parfait et infiniment bon, pourquoi ce Dieu permet-il toute la souffrance, et l'injustice des hommes ? Cette question mérité une réponse, et la Bible, Parole de Dieu, la donne. Réponse absolument pas agréable, mais totalement pertinente. La Bible dit : "Non, la main de l'Eternel n'est pas trop courte pour vous sauver, son oreille n'est pas trop dure pour vous entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter." (Esaïe 59:1-2.) Ca calme !
Ben oui ! Jusqu'à nouvel ordre, les bombes c'est quand même les hommes qui les larguent, pas Dieu. Dieu a laissé l'homme libre, et les hommes dans leur totalité ont choisi de le foutre dehors, pour diriger eux-mêmes leur vie. Alors Dieu respecte notre liberté, et quand on le vire de notre vie il s'en va ! Normal quoi. L'état catastrophique du monde actuel, c'est bien le résultat de l'action des hommes non ? Dieu nous aime tellement qu'il nous laisse entièrement libre. Tout compte fait, entre Dieu et l'homme, entre Dieu et moi, entre Dieu et toi, je me demande qui c'est le plus injuste...
Le verdict de Dieu sur le coeur de l'homme est radical : il est mauvais, pourri de fond en comble. Face à Dieu qui est saint, pur, sans aucune faute, aucun de nous ne peut tenir. La Bible dit que : "Le coeur de l'homme est tortueux par-dessus tout, et il est mauvais." (Jérémie 17:9.) Peut-être que tu penses ne pas être un trop mauvais gars, par rapport à d'autre. C'est possible, mais face à la perfection de Dieu tu restes mauvais, et sale, et coupable. Et personne ne fait exception : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." (Romains 3:23.) Et Dieu est si saint qu'il ne peut pas supporter le moindre mal en sa présence, et si juste qu'il ne peut pas laisser la moindre faute impunie. Tous, donc, sans exception, nous sommes sous le coup de la colère de Dieu, et son jugement va nous condamner. Ce verdict est sans appel : chaque homme, sans exception, est séparé de Dieu, et il est perdu, sous le coup du jugement de Dieu.
Quand je me regarde moi-même, si je suis honnête je suis bien obligé de me rendre compte que c'est vrai : je suis pourri de fond en comble. Par conséquent, l'utopie communiste qui propose de changer l'homme en changeant la société se montre totalement irréalisable, parce qu'elle a oublié ce point essentiel : le péché gravé dans le coeur de l'homme. Mais c'est justement ici que le message de l'Evangile se montre radicalement révolutionnaire, parce qu'il propose de changer, non pas la société, mais le coeur de l'homme. Parce que Dieu dans son amour n'a pas permis que ses créatures ne soient perdues, mais qu'il a pourvu à la solution la plus radicale, la plus folle, pour nous sauver : il est devenu lui-même un homme, en Jésus. Il est né de la même manière que n'importe quel autre d'entre nous, après avoir été porté pendant neuf mois dans le ventre d'une femme, mais pour montrer sa nature exceptionnelle il est né d'une femme encore vierge. Et l'homme-Dieu, Jésus, à la fois 100% Dieu et 100% homme, a été un enfant, il a grandi, comme tout le monde, il a appris un métier celui de charpentier, et il a travaillé, comme n'importe qui d'autre. Comme tous les hommes il a eu besoin de manger, de boire, de dormir, de chier et de pisser, comme chacun d'entre nous il a été fatigué, il a eu faim, et comme toi et moi il a aussi connu la tristesse, la déception et les difficultés. Mais contrairement à tous les autres hommes, il est le seul à n'avoir JAMAIS rien fait de mal. Et Jésus a accompli l'inimaginable : il est mort de la main de ces mêmes hommes qu'il était venus sauver, mais sur la croix alors que tous le rejetaient il leur a pardonné. Et Jésus, alors qu'il était Dieu et qu'il était parfaitement saint, a pris volontairement sur lui la punition des fautes de tous les hommes, pas parce qu'il y était obligé, il aurait très bien pu nous laisser dans notre merdier, mais rien que par amour pour nous... pour toi est pour moi. Ce jour-là a eu lieu le plus grand miracle de toute l'histoire : Dieu, le Saint, a pris sur lui la punition de tous nos péchés, lui qui n'avait jamais péché a pris sur lui notre péché, pour que par sa mort nous puissions recevoir sa sainteté divine. C'est ce que dit la Bible : "Celui qui n'avait pas connu de péché, Dieu l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." (2 Corinthiens 5:21.) C'est moi qui aurais dû souffrir tout ce que Jésus a souffert, mais il a accepté d'échanger ma place, mon châtiment, contre la sienne, sa sainteté. Et il n'est pas seulement mort, il est aussi ressuscité, emportant par là la victoire sur la mort, et il est encore vivant aujourd'hui, ici à côté de moi. C'est ça, le christianisme révolutionnaire : par Jésus, ce coeur humain qui est tellement sale et pourri moisi, peut changer. Et le meilleur, c'est que pour ça il n'y a absolument rien à faire !!! Juste accepter que je suis réellement sale, mauvais, et que je suis coupable, mais que Jésus a réellement déjà tout fait pour moi. Rien à faire, juste à accepter. Dès lors, puisque Jésus a déjà reçu ma condamnation, je suis libre, je suis pardonné, et je n'ai plus aucun châtiment à craindre.
La Bible décrit le changement qui s'opère lorsqu'une personne, peu importe sa vie et tout ce qu'il a fait avant, accepte de se mettre à genoux devant la croix de Jésus pour demander pardon : "Je vous enlèverai votre coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair." (Ezéchiel 11:19.) Ou encore : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles." (2 Corinthiens 5:17.) Un coeur de chair, une nouvelle créatures, toutes choses sont devenues nouvelles... C'est le miracle de l'Evangile, le miracle du christianisme révolutionnaire. Jésus seul peut faire la Révolution dans ton coeur, pour tout laver, virer tout ce qu'il y a de sale dans ta vie, et te permettre de recommencer à zéro. Tu peux lire ici dans un autre article de ce blog comment moi-même j'ai été à faire ce choix, et dans la rubrique "Témoignages" tu découvriras d'autres histoires de vies transformées par cette même puissance révolutionnaire.
Cette société est de toute façon vouée à sa perte, et ce monde sera détruit quand Jésus reviendra pour juger le monde. Mais en Jésus chacun a l'occasion de faire demi-tour, de revenir à ce Dieu que chacun a délibérément rejeté, en choisissant de mener sa vie à sa propre guise sans se soucier de ce que Dieu en pensait. Chacun peut accepter le salut gratuit par le sang de Jésus... mais il faut se rendre compte aussi qu'un jour il sera trop tard, quand tu seras mort ou que Jésus sera revenu.
Et après ? Jésus fait le ménage dans ma vie, et puis je continue à vivre comme avant, puisque de toute façon Jésus a déjà pris la punition de tout ? Je vais être honnête : depuis que je suis chrétien je ne suis pas devenu parfait, loin de là. Mais je peux dire aussi en toute honnêteté que depuis que je suis chrétien je suis revenu meilleur. Ca m'arrive encore de tomber, et ça m'arrivera aussi longtemps que je serai encore un être humain, à ce niveau-là les chrétiens ne sont pas du tout différents des autres, je ne suis pas meilleur que toi. Mais je sais que si je tombe, Jésus a effectivement déjà pris sur lui ma punition, et il a vécu. Mais après avoir reçu un tel cadeau incroyable, alors que je ne le méritais absolument pas, il m'est absolument impossible de continuer à faire n'importe quoi : rien que par reconnaissance envers Dieu pour son amour que je ne mérite absolument pas, je dois faire le maximum d'efforts, évidemment aussi avec l'aide de Dieu, pour éviter de pécher et pour être le meilleur possible. Pour deux raisons : pour honorer Dieu et pour montrer son amour aux autres, et je peux même en rajouter une troisième raison : pour être un bon témoignage envers mon entourage, ma famille et mes amis, qui ne connaissent pas Dieu. Mais pas parce que ça change quoi que ce soit à mon salut : je sais que Jésus m'a sauvé une fois pour toutes, en mourant sur la croix à ma place.
Tout ça dépend évidemment d'un point-clé : la foi, le fait de croire l'improuvable sans preuve. Mais si la foi est effectivement croire sans savoir, croire sans voir, croire sans la raison, elle n'est certainement pas croire sans réfléchir, croire sans vécu, ni croire contre la raison : dans ma vie de tous les jours, je vois Dieu agir, répondre à mes prières, me consoler quand je vais mal, pourvoir à mes besoins, et tous ces signes me montrent qu'il est réellement vivant, et qu'il est là, à mes côtés. L'athéisme, croire en la non-existence de Dieu alors qu'il est impossible de prouver qu'il n'existe pas, est d'ailleurs tout autant une démarche de foi. Mais débattre sur ce terrain-là est stérile. Alors, je conclurai tout simplement sur une idée, que j'emprunte au philosophe C.S. Lewis : professeur de littérature au début du XX° Siècle dans la prestigieuse Université britannique d'Oxford, il s'est intéressé dans sa jeunesse aux mythologies antiques et à l'occultisme, avant de devenir un athée et un libre penseur, qui considérait toute forme de foi comme un fantasme puéril. Mais l'influence de collègues dans l'enseignement, qui étaient des gens instruits et intelligents, tout en étant croyants, il est amené à réfléchir sur le bien-fondé de cette position, et après un long cheminement de réflexion, il se convertit d'abord au théisme (la foi en l'existence d'un Dieu, sans une religion), puis au christianisme, et il est devenu par la suite le plus éminent penseur chrétien du XX° Siècle. Il explique dans un de ses livres que lorsqu'il a lu l'Evangile en détail, il en est arrivé à la conclusion suivante : avec toutes ses connaissances en critique littéraire, il ne pouvait pas prétendre honnêtement que ce livre est une légende, et il en est arrivé à la conclusion qu'il n'y a que deux possibilités : soit Jésus est le plus grand fou, le mythomane le plus dangereux de toute l'histoire de l'humanité, soit il est réellement Dieu venu sur terre dans un corps d'homme. Mais le texte de l'Evangile ne nous laisse vraiment aucune autre alternative ! C'est sur cette idée que je voudrais conclure.
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Le communisme se base sur les postulats suivants : il n'y a pas de Dieu, il n'y a rien après la mort, et il n'y a aucun autre monde en-dehors de celui-ci, et il n'y a pas de nature humaine. Il divise l'ensemble de la société en deux classes, celle des capitalistes et celle des prolétaires, et il fait ensuite les constatations suivantes : la société capitaliste telle qu'elle existe aujourd'hui pousse à une lutte des classes, le prolétariat étant exploité par la classe dominante. Se voulant avant tout une philosophie de l'histoire, le marxisme met en lumière la lutte des classes dans différentes époques : les esclaves et les hommes libres dans l'Antiquité gréco-romaine, les serfs et les nobles au Moyen-Âge, et enfin les prolétaires et les capitalistes depuis la Révolution industrielle. Mais aujourd'hui, pense Marx, la société a atteint un stade où cette lutte des classes n'est plus nécessaire : il est possible de concevoir une société égalitaire, dans laquelle tous les moyens de production seraient centralisés entre les mains de l'Etat, pouvoir central fort, qui distribuerait les gains à chacun selon ses besoins, pour une société dans laquelle il n'y aura plus ni riches ni pauvres, mais une égalité des classes. Pour cela, il faut selon Marx passer par une Révolution, un moment où tout le prolétariat, professions confondues, prendra conscience qu'il est exploité et s'unira pour arracher par la force le pouvoir aux capitalistes. Ensuite, les prolétaires instaureront la société communiste, l'égalité totale entre tous les hommes. Le marxisme se base déjà sur les idées du philosophe Jean-Jacques Rousseau, en les poussant encore plus loin : l'homme n'est pas mauvais en lui-même, il n'y a même pas de nature humaine, mais c'est la société, c'est son environnement, qui fait de l'homme un loup pour l'homme. De ce fait, il faut changer la forme de la société, parce que c'est en changeant la société qu'on pourra changer l'homme.
L'Evangile de Jésus-Christ propose une solution radicalement différente, mais encore plus révolutionnaire, au problème des injustices de ce monde. Dieu a créé l'homme... Rien que cette idée change toute la nature du problème de l'homme : si j'ai été créé par Dieu, cela signifie que j'ai été voulu, alors il y a une raison pour laquelle j'existe, pour laquelle je suis ici, et alors ma vie a un but précis. Mais alors se pose la question essentielle : si effectivement l'Univers entier, avec toutes ses lois scientifiques fascinantes et incompréhensibles, la nature si belle, et l'homme, et toi personnellement, si tout ça est l'oeuvre d'un Créateur, d'un Dieu d'amour, parfait et infiniment bon, pourquoi ce Dieu permet-il toute la souffrance, et l'injustice des hommes ? Cette question mérité une réponse, et la Bible, Parole de Dieu, la donne. Réponse absolument pas agréable, mais totalement pertinente. La Bible dit : "Non, la main de l'Eternel n'est pas trop courte pour vous sauver, son oreille n'est pas trop dure pour vous entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter." (Esaïe 59:1-2.) Ca calme !
Ben oui ! Jusqu'à nouvel ordre, les bombes c'est quand même les hommes qui les larguent, pas Dieu. Dieu a laissé l'homme libre, et les hommes dans leur totalité ont choisi de le foutre dehors, pour diriger eux-mêmes leur vie. Alors Dieu respecte notre liberté, et quand on le vire de notre vie il s'en va ! Normal quoi. L'état catastrophique du monde actuel, c'est bien le résultat de l'action des hommes non ? Dieu nous aime tellement qu'il nous laisse entièrement libre. Tout compte fait, entre Dieu et l'homme, entre Dieu et moi, entre Dieu et toi, je me demande qui c'est le plus injuste...
Le verdict de Dieu sur le coeur de l'homme est radical : il est mauvais, pourri de fond en comble. Face à Dieu qui est saint, pur, sans aucune faute, aucun de nous ne peut tenir. La Bible dit que : "Le coeur de l'homme est tortueux par-dessus tout, et il est mauvais." (Jérémie 17:9.) Peut-être que tu penses ne pas être un trop mauvais gars, par rapport à d'autre. C'est possible, mais face à la perfection de Dieu tu restes mauvais, et sale, et coupable. Et personne ne fait exception : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." (Romains 3:23.) Et Dieu est si saint qu'il ne peut pas supporter le moindre mal en sa présence, et si juste qu'il ne peut pas laisser la moindre faute impunie. Tous, donc, sans exception, nous sommes sous le coup de la colère de Dieu, et son jugement va nous condamner. Ce verdict est sans appel : chaque homme, sans exception, est séparé de Dieu, et il est perdu, sous le coup du jugement de Dieu.
Quand je me regarde moi-même, si je suis honnête je suis bien obligé de me rendre compte que c'est vrai : je suis pourri de fond en comble. Par conséquent, l'utopie communiste qui propose de changer l'homme en changeant la société se montre totalement irréalisable, parce qu'elle a oublié ce point essentiel : le péché gravé dans le coeur de l'homme. Mais c'est justement ici que le message de l'Evangile se montre radicalement révolutionnaire, parce qu'il propose de changer, non pas la société, mais le coeur de l'homme. Parce que Dieu dans son amour n'a pas permis que ses créatures ne soient perdues, mais qu'il a pourvu à la solution la plus radicale, la plus folle, pour nous sauver : il est devenu lui-même un homme, en Jésus. Il est né de la même manière que n'importe quel autre d'entre nous, après avoir été porté pendant neuf mois dans le ventre d'une femme, mais pour montrer sa nature exceptionnelle il est né d'une femme encore vierge. Et l'homme-Dieu, Jésus, à la fois 100% Dieu et 100% homme, a été un enfant, il a grandi, comme tout le monde, il a appris un métier celui de charpentier, et il a travaillé, comme n'importe qui d'autre. Comme tous les hommes il a eu besoin de manger, de boire, de dormir, de chier et de pisser, comme chacun d'entre nous il a été fatigué, il a eu faim, et comme toi et moi il a aussi connu la tristesse, la déception et les difficultés. Mais contrairement à tous les autres hommes, il est le seul à n'avoir JAMAIS rien fait de mal. Et Jésus a accompli l'inimaginable : il est mort de la main de ces mêmes hommes qu'il était venus sauver, mais sur la croix alors que tous le rejetaient il leur a pardonné. Et Jésus, alors qu'il était Dieu et qu'il était parfaitement saint, a pris volontairement sur lui la punition des fautes de tous les hommes, pas parce qu'il y était obligé, il aurait très bien pu nous laisser dans notre merdier, mais rien que par amour pour nous... pour toi est pour moi. Ce jour-là a eu lieu le plus grand miracle de toute l'histoire : Dieu, le Saint, a pris sur lui la punition de tous nos péchés, lui qui n'avait jamais péché a pris sur lui notre péché, pour que par sa mort nous puissions recevoir sa sainteté divine. C'est ce que dit la Bible : "Celui qui n'avait pas connu de péché, Dieu l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." (2 Corinthiens 5:21.) C'est moi qui aurais dû souffrir tout ce que Jésus a souffert, mais il a accepté d'échanger ma place, mon châtiment, contre la sienne, sa sainteté. Et il n'est pas seulement mort, il est aussi ressuscité, emportant par là la victoire sur la mort, et il est encore vivant aujourd'hui, ici à côté de moi. C'est ça, le christianisme révolutionnaire : par Jésus, ce coeur humain qui est tellement sale et pourri moisi, peut changer. Et le meilleur, c'est que pour ça il n'y a absolument rien à faire !!! Juste accepter que je suis réellement sale, mauvais, et que je suis coupable, mais que Jésus a réellement déjà tout fait pour moi. Rien à faire, juste à accepter. Dès lors, puisque Jésus a déjà reçu ma condamnation, je suis libre, je suis pardonné, et je n'ai plus aucun châtiment à craindre.
La Bible décrit le changement qui s'opère lorsqu'une personne, peu importe sa vie et tout ce qu'il a fait avant, accepte de se mettre à genoux devant la croix de Jésus pour demander pardon : "Je vous enlèverai votre coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair." (Ezéchiel 11:19.) Ou encore : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles." (2 Corinthiens 5:17.) Un coeur de chair, une nouvelle créatures, toutes choses sont devenues nouvelles... C'est le miracle de l'Evangile, le miracle du christianisme révolutionnaire. Jésus seul peut faire la Révolution dans ton coeur, pour tout laver, virer tout ce qu'il y a de sale dans ta vie, et te permettre de recommencer à zéro. Tu peux lire ici dans un autre article de ce blog comment moi-même j'ai été à faire ce choix, et dans la rubrique "Témoignages" tu découvriras d'autres histoires de vies transformées par cette même puissance révolutionnaire.
Cette société est de toute façon vouée à sa perte, et ce monde sera détruit quand Jésus reviendra pour juger le monde. Mais en Jésus chacun a l'occasion de faire demi-tour, de revenir à ce Dieu que chacun a délibérément rejeté, en choisissant de mener sa vie à sa propre guise sans se soucier de ce que Dieu en pensait. Chacun peut accepter le salut gratuit par le sang de Jésus... mais il faut se rendre compte aussi qu'un jour il sera trop tard, quand tu seras mort ou que Jésus sera revenu.
Et après ? Jésus fait le ménage dans ma vie, et puis je continue à vivre comme avant, puisque de toute façon Jésus a déjà pris la punition de tout ? Je vais être honnête : depuis que je suis chrétien je ne suis pas devenu parfait, loin de là. Mais je peux dire aussi en toute honnêteté que depuis que je suis chrétien je suis revenu meilleur. Ca m'arrive encore de tomber, et ça m'arrivera aussi longtemps que je serai encore un être humain, à ce niveau-là les chrétiens ne sont pas du tout différents des autres, je ne suis pas meilleur que toi. Mais je sais que si je tombe, Jésus a effectivement déjà pris sur lui ma punition, et il a vécu. Mais après avoir reçu un tel cadeau incroyable, alors que je ne le méritais absolument pas, il m'est absolument impossible de continuer à faire n'importe quoi : rien que par reconnaissance envers Dieu pour son amour que je ne mérite absolument pas, je dois faire le maximum d'efforts, évidemment aussi avec l'aide de Dieu, pour éviter de pécher et pour être le meilleur possible. Pour deux raisons : pour honorer Dieu et pour montrer son amour aux autres, et je peux même en rajouter une troisième raison : pour être un bon témoignage envers mon entourage, ma famille et mes amis, qui ne connaissent pas Dieu. Mais pas parce que ça change quoi que ce soit à mon salut : je sais que Jésus m'a sauvé une fois pour toutes, en mourant sur la croix à ma place.
Tout ça dépend évidemment d'un point-clé : la foi, le fait de croire l'improuvable sans preuve. Mais si la foi est effectivement croire sans savoir, croire sans voir, croire sans la raison, elle n'est certainement pas croire sans réfléchir, croire sans vécu, ni croire contre la raison : dans ma vie de tous les jours, je vois Dieu agir, répondre à mes prières, me consoler quand je vais mal, pourvoir à mes besoins, et tous ces signes me montrent qu'il est réellement vivant, et qu'il est là, à mes côtés. L'athéisme, croire en la non-existence de Dieu alors qu'il est impossible de prouver qu'il n'existe pas, est d'ailleurs tout autant une démarche de foi. Mais débattre sur ce terrain-là est stérile. Alors, je conclurai tout simplement sur une idée, que j'emprunte au philosophe C.S. Lewis : professeur de littérature au début du XX° Siècle dans la prestigieuse Université britannique d'Oxford, il s'est intéressé dans sa jeunesse aux mythologies antiques et à l'occultisme, avant de devenir un athée et un libre penseur, qui considérait toute forme de foi comme un fantasme puéril. Mais l'influence de collègues dans l'enseignement, qui étaient des gens instruits et intelligents, tout en étant croyants, il est amené à réfléchir sur le bien-fondé de cette position, et après un long cheminement de réflexion, il se convertit d'abord au théisme (la foi en l'existence d'un Dieu, sans une religion), puis au christianisme, et il est devenu par la suite le plus éminent penseur chrétien du XX° Siècle. Il explique dans un de ses livres que lorsqu'il a lu l'Evangile en détail, il en est arrivé à la conclusion suivante : avec toutes ses connaissances en critique littéraire, il ne pouvait pas prétendre honnêtement que ce livre est une légende, et il en est arrivé à la conclusion qu'il n'y a que deux possibilités : soit Jésus est le plus grand fou, le mythomane le plus dangereux de toute l'histoire de l'humanité, soit il est réellement Dieu venu sur terre dans un corps d'homme. Mais le texte de l'Evangile ne nous laisse vraiment aucune autre alternative ! C'est sur cette idée que je voudrais conclure.
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